Mes débuts

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Après mon apprentissage je pars dans les Alpes de Haute-Provence comme bergère.

Le Laverq, est un endroit magnifique, j’y garde à cheval, 1500 moutons et quelques chèvres à traire pour faire du fromage. J’ai bien sûr, l’aide des chiens, et je suis formé par un vieux berger qui a grandi et toujours vécu comme tel. En début d’année suivante je retourne chez le même berger, dans sa *résidence *d’hiver, pour l’aider durant l’agnelage. C’est vrai que lorsqu’en un mois, environ 300 brebis mettent bas en même temps, un coup de main n’est pas à négliger. Je me retrouve mère d’une dizaine d’agneaux que j’alimente au biberon ou à la louve. C’est joli, dès mon entrée dans la bergerie, j’appelle « p’tits loups », et j’ai ma joyeuse troupe autour de moi, qui me considère comme leur mère … nourricière !!

A mon retour en Suisse, presque 2 ans s’écoulent durant lesquels j’ai diverses activités, mais surtout je passe du temps avec Margot, ma jument qui vient du Laverq et le poulain qu’elle a mis au monde sous mes yeux : Wallowa.

Puis je retourne travailler chez un vétérinaire où je reste près de 4 ans.

C’est là que je commence à découvrir les bienfaits des Fleurs de Bach chez les animaux et je peux aider plusieurs d’entre eux grâce à cela.  Je découvre aussi d’autres trésors me concernant, j’ai un contact particulier avec les animaux. Je veux dire parfois un animal affolé sur la table de consultations se calme à mon seul contact, mais pas toujours.

Je pense avoir un don et c’est bien plus tard que j’apprends qu’avec un bon travail sur soi-même, chacun d’entre nous est capable de comprendre les animaux, et de les calmer.

Quoiqu’il en soit je pense bien que je dois travailler sur ce contact si magique, et que j’ai autre chose à apprendre.

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